Votre Sommelier IA Virtuel de poche !

Il n’aura jamais été aussi facile de savoir enfin quel vin prendre à la raclette et quoi offrir à son ami passionné de vin !

J’ai travaillé pendant beaucoup de temps avant d’arriver à ce résultat : une application avec un Sommelier IA virtuel. Mais je vais d’abord vous expliquer comment j’en suis arrivé à le vouloir !

Tout vient à la base d’une idée que j’ai eue il y a déjà plusieurs années, d’un principe assez simple, puisque c’est né de mes années de Technico-Commercial Vin & Spiritueux. On nous avait appris les rudiments des accords mets et vins, mais ce que j’ai retenu de plus utile, c’était le principe de l’entonnoir.

Partir d’une question large pour obtenir une réponse précise à la fin du questionnement. Je ne sais pas pourquoi, mais j’avais bien aimé ce raisonnement. Probablement parce que, quelque part, ça hiérarchisait aussi mes pensées.

C’était un moyen de résoudre les maux de tête efficacement. Je me posais des questions ouvertes sur mon problème : « Pourquoi y a-t-il un problème ? », puis je redescendais : « Pourquoi est-ce si problématique ? », en terminant par : « Ah oui, ça part de là ». Et une fois qu’on a la raison, on y voit déjà un peu plus clair sur ce qu’on doit cibler.

Je me sers donc de ce système de communication très souvent. Quand l’esprit est brouillé, ça remet les idées en place !

Les mois s’enchaînent, je voyage un peu, je vois un bout de monde, je vois le vin autrement, j’en entends toujours parler depuis là-bas, de mes proches pourtant lointains, et de gens proches physiquement, pourtant encore — pour plus très longtemps — lointains de mon esprit.

Qu’est-ce qu’il ce passe dans sa tête ?

Pour le coup, le vin, ça parcourt joyeusement mon esprit. Ça me travaille, ça, et les nouvelles technologies. J’aime bien mon ordinateur, j’aime bien y passer du temps, et je suis entouré, dans ce milieu, de gens aussi fascinés que moi par tout ce qu’on peut faire à travers un bout de ferraille. La plupart de ma famille a toujours entrepris des choses, autant professionnellement que personnellement. On a une petite envie de bouger les choses, vous savez, l’envie de changer les meubles de place dans votre chambre — même s’ils sont bien placés — juste pour voir si c’est mieux ailleurs.

Et ça aussi, ça va plutôt bien m’aider à avoir des idées. Je tâtonne, en 2019, une idée qui pourrait peut-être rajeunir le monde du vin (Prétentieux). Toujours cette envie d’apporter une petite pierre à ce vieil édifice qui existe depuis des centaines d’années. Je ne pourrais plus trop me souvenir de comment j’en suis arrivé là, mais je sais que ça part de plusieurs souvenirs : celui d’avoir conseillé des personnes qui n’y connaissent rien en vin, et qui, pourtant, ne peuvent pas s’empêcher de vouloir choisir une bonne bouteille !

C’est comique, quelque part, de se sentir concerné par ce problème. On vient chercher une bouteille de vin, une boisson, et on tâtonne dans les rayons — parfois très longtemps — même quand on s’y connaît un peu. Pourtant, c’est bien un produit comme un autre. On ne tâtonne pas devant le pain, devant les légumes, devant tellement de choses qui, maintenant, ornent nos rayons. Mais le vin, si.

Et moi aussi, je tâtonne. Parce que mes proches, de temps en temps, m’envoient des petites questions, du genre : « Je mange avec des amis, je prends quoi pour le barbecue ? » ou « On prend quoi pour notre père qui aime le bon vin rouge, celui qui assèche la bouche — tu sais, celui que je n’aime pas trop ? »

Eurêka j’ai trouvé ! Disait-il

Alors là, ça, je m’en souviens encore bien. Je vous ai dit que j’aimais bien l’informatique, le web, cet univers… et j’ai ce souvenir d’avoir trouvé une idée : celle de tout mettre à plat, en utilisant ce que Monsieur Zonzon (j’utilise un sobriquet pour un super Monsieur) m’avait appris. L’idée de l’entonnoir, l’idée du tracas continuel des personnes à chercher un bon vin, celle de ne pas avoir de réponse, de tourner en bourrique.

Je questionnais Akinator entre deux moments d’ennui. Si vous ne connaissez pas, je vous le résume : c’est un Génie du Web. Vous lui posez des questions — la plupart du temps sur un personnage (une célébrité, un personnage fictif, etc.) — et vous pouvez répondre par : Oui, Non, Ne sait pas, Probablement, ou Probablement pas. Et il finit toujours par avoir le dernier mot. Il sait à qui vous pensez, a toujours les bonnes questions à poser pour vous aiguiller au mieux !

Et je me suis dit, tout bêtement : ce serait vraiment super pratique d’arriver à faire la même chose, mais avec du vin…

Donc je bataille un peu dans ma tête, je m’interroge. Oui, c’est probablement faisable… mais ça demande des connaissances en code, en web. Et ce n’est pas forcément un domaine où je suis le plus à l’aise, mine de rien.

Le temps file, les bouteilles se vident, les idées restent

Je travaille cette idée pendant un long moment. J’en papote avec des amis pendant des mois. Les choses de la vie bousculent un peu les emplois du temps, les envies, les besoins… mais j’ai toujours ma petite étagère cérébrale avec cette idée : celle de vouloir trouver quelque chose pour que même le plus grand amateur de vin puisse enfin repartir en ayant choisi, lui-même, une belle bouteille.

Je suis toujours un peu timide. Je n’ose pas trop demander, à l’époque, aux adultes de me filer un coup de main — et encore moins dans une boutique. Quand je veux quelque chose, je me questionne d’abord. Je cherche la réponse sur Internet, je m’informe, je décortique tout ça… avant d’avoir réellement besoin de quelqu’un de très qualifié pour lui demander de l’aide.

Pendant les années Covid, j’ai encore plus de temps à passer à rêver. Le gros point fort de ces années-là, pour moi, c’est de pouvoir jouer avec mes amis et mes proches sur un ordinateur. Quasiment tout le monde est là, et on parle avenir. Forcément, au vu de la conjoncture, on préfère penser à l’avant… et aussi à l’après. On en discute, on en papote, on n’est pas ennemis du colloque, comme le disait Monsieur Devos. On parlait de rien, et ça faisait déjà tout.

Et puis j’en viens à vouloir mettre ma fameuse idée en place. Je ne sais pas trop comment faire, mais je sais que je peux commencer par y répondre en entonnoir. Je voudrais une sorte d’application où l’on appuie sur des boutons — Oui, Non, Ne sait pas, Probablement, Probablement pas — comme pour Akinator, mais avec du vin. Donc, il faut bien commencer quelque part.

J’en viens donc à poser un système. À me demander comment on pouvait répondre à la question : « Quel alcool cherchez-vous ? » Et je tente, le soir, après être rentré de mon travail en tant que caviste, de réfléchir à comment je pourrais répondre à cette question.

Et ça tombait plutôt bien, parce que j’étais sollicité la plupart de la journée sur cette même problématique : des personnes entrent, ne savent pas trop quel vin prendre pour tel ou tel type d’événement, pas trop quoi choisir. Du blanc ? Du rouge ? Du bio ? Du nature ? Avec quoi ? Pour qui ? Pour quoi … ?

Sommelier IA virtuel le début d'une idée pour avoir une application de la manière dont la construire
Mon premier prototype de ce que j’imaginais pour mon appli’

Que je puisse vous comprendre, Madame, Monsieur… moi aussi, je planche sur cet épineux problème. Je pense aussi à ceux qui n’oseront jamais entrer chez un caviste, en pensant que c’est un monde qui leur est fermé. À la plupart des personnes qui, par nature, sont curieuses de ce sujet si vaste… mais qui n’oseront jamais poser la question.

Mais moi, je suis passionné de vin. J’aime la découverte. Un bouchon, c’est mon bateau, ma caraque, et j’attends de lui qu’il me fasse découvrir mon Vinland à moi.

J’en apprends plus sur le vin

Durant mon année de sommelier-caviste, j’en apprends davantage sur l’art des accords mets et vins, et sur la manière de sublimer un futur beau moment, entouré de personnes captivées et captivantes. Le vin, finalement, ce n’est pas si compliqué à accorder : tout est une question d’équilibre. Et cette notion-là va m’être précieuse pour la suite de mon projet. Comprendre que c’est presque « mathématique » : tu manges telle chose, prends tel vin. On apprend à perfectionner cet art, et je m’y plonge sans retenue. Mais ça j’en parle déjà dans ce que j’appelle la Règle des 5, que tu peux évidemment retrouver si ça t’intéresse :

L’idée continue de fleurir, et je suis vivement encouragé à la mettre en place. Je commence donc à apprendre, un peu par-ci, par-là, comment je pourrais faire pour la rendre réelle. Il faut apprendre à coder, il faut faire une application, il faut créer un site internet pour ça !

D’accord, mais moi, ça… hormis être fan du travail accompli, je ne sais pas du tout faire pareil. Je suis surtout doué pour profiter du résultat final, pas spécialement pour le créer de mes propres mains.

Alors, j’en viens à demander de l’aide

Je ne voulais pas oublier cette idée, mais je manquais cruellement de connaissances. Mes amis, un peu moins. Alors ils m’ont aidé, m’ont expliqué comment je pouvais coder, s’il fallait commencer directement par une application ou un site web, comment il fallait s’y prendre, ce que je devais apprendre et lire : du HTML, saupoudré de CSS, du JavaScript pour créer de l’interaction, du React pour donner à ce vieux tronc des bras, des jambes… pour pouvoir l’articuler. Pinocchio ? Non, perdu. Vinomiam !

Et ça, le nom, je le dois à nos jeux de mots entre mon frère et moi. Il fallait associer ceci : accords mets et vins. On trouvait des idées toujours plus longues, plus saugrenues, pas très efficaces, un peu trop simples, pas très parlantes… Et puis il finit par dire : « Vinomiam ». Vino pour le vin, Miam pour la nourriture.

Je commence à rigoler un peu de ce nom. Il sonne bizarrement à l’oreille. « Miam », c’est un peu enfantin, une onomatopée. Et puis, plus on se le répète, plus le mot nous plaît. Finalement, cette sonorité est plutôt comique, simple, et surtout… franchement sympathique.

Donc, sous son bon conseil, j’opte pour : VINOMIAM !

Naissance de Vinomiam

L’idée avance. Je sais maintenant comment faire pour la mettre en place, comment imbriquer mes boutons pour créer ma petite application. Il ne reste plus qu’à apprendre à coder… Si seulement ça avait été si simple. J’ai perdu beaucoup de cheveux rien qu’en pensant à cette phrase.

Je décide donc de commencer doucement, de monter à dos de poney avant de vouloir chevaucher un plus gros animal. Je crée Choisirvin. J’en apprends un peu plus sur l’interface web, sur la manière de poser les choses, de les organiser. Je dépose mes idées, mes connaissances longuement acquises, sur ce site web. C’est déjà un premier pas, fait de longues journées et de longues nuits à bricoler mon Frankenstein.

Après Choisirvin, je gagne en assurance. Finalement, ce n’est pas si compliqué. Pas forcément besoin d’apprendre des langages de programmation… Enfin si. Je n’aurais pas le choix. Je ne vais pas m’en sortir comme ça, si facilement. Je me fais vite rattraper par la réalité : tout n’est pas si simple.

J’explique à mes amis mon idée de poser des questions-réponses via des boutons, et là, on finit par me dire : « Mais pourquoi t’embêter avec tes boutons ? Tu peux poser la question directement à une intelligence artificielle. »
Hein ? Comment ça, l’intelligence artificielle ? Elle sait faire des accords mets et vins ?
En effet, elle sait le faire. Pas parfaitement, mais elle en sait des choses.

Et là, l’idée s’effrite un peu. Pourquoi créer une application à base de boutons si quelqu’un peut simplement poser sa question à une IA ?

Mais le problème de l’IA, c’est qu’elle part un peu dans tous les sens. Elle ne répond pas toujours très bien aux questions d’accord mets et vins. Elle donne des noms de bouteilles comme ça, au hasard. Pas super pratique quand on lui demande :
« Je voudrais un vin pour aller avec une belle entrecôte »
et qu’elle répond :
« Oui, ce vin, de ce domaine, me paraît faire un bel accord. »
Mais ce vin, il est où ? Chez mon caviste ? En grande distribution ? Livrable quelque part ? Il faut aller directement chez le producteur ? Oui mais… il est à 8 heures de route ! Même à coup de sandwich triangle et de café, ça va être compliqué d’aller le chercher.

Bref, on retombe pile dans ma problématique : comment recommander correctement un vin.

Je commence donc à suivre des petits cours en ligne — ceux d’OpenClassrooms — pour en apprendre plus. L’intelligence artificielle commence elle aussi à m’aider à apprendre, parce qu’elle prend peu à peu une belle place dans mon univers.

Et c’est là que les choses vont réellement démarrer pour Vinomiam.

Balbutiemment de sommellerie

Un bon ami à moi s’y connaît plutôt bien en code, alors il décide de me montrer, sur son temps libre, comment créer un système d’interaction entre un utilisateur et une IA. De son côté, mon frère me montre comment l’aiguiller dans ses réponses pour qu’elle soit plus efficace.

Nous avons donc notre premier prototype : un système d’accueil dans une application, où l’on peut poser une question… et elle y répond. Et ça, c’était déjà énorme. C’était littéralement ce que je voulais.

Mais les réponses sont un peu étranges. Et puis, on retombe sur le même problème — le plus important : l’IA recommande des vins un peu au hasard. Et pour les trouver, pour aller les acheter, c’est tout sauf simple. C’est souvent une question de distance.

Donc on rame un peu. On imagine comment elle pourrait faire, comment elle pourrait fournir une réponse complète. Il faudrait qu’elle propose des vins livrables chez soi. Là, déjà, ce serait plus simple.

Sauf que… ce vin, il faut qu’elle sache l’accorder correctement avec vos plats préférés. Donc, il faut repenser le système de réponse. Il faut créer une vraie interaction entre l’IA et une base de données — que j’ai pris le soin de constituer moi-même — pour qu’elle ne se trompe pas.

Beaucoup de semaines passent avant d’arriver à un premier résultat plutôt convenable. Mais l’algorithme fait encore des erreurs, au moins deux fois sur dix. Et ça, ce n’est pas acceptable. Ça sabote l’idée même de Vinomiam. Il faut que ce soit fiable.

Phase d’élevage de mes cellules grises

Au vu de mes connaissances, je dois continuer à apprendre. Je manque de rigueur et d’expérience pour bien comprendre ce que je peux faire… et ce que je dois faire.

Je ne vais pas vous faire l’explication de tout ce que j’ai pu essayer — ce serait trop long, et un peu trop complexe à expliquer avec des mots. Je m’occupe plutôt du fond… et de la forme de l’application : créer une belle interface, responsive, qui s’adapte aussi à nos petits écrans.

C’est beaucoup moins compliqué, et surtout très satisfaisant de voir le projet prendre forme, prendre des couleurs. Il faut bien maîtriser l’outil pour que tout soit parfait partout… mais on obtient déjà une interface bien plus agréable.

Et c’est celle-ci, juste en dessous :

Bien, l’interface est plus que correcte. Il s’agirait maintenant de régler le principal problème : la recommandation des vins. Je me casse la tête, encore de longues journées, à essayer de comprendre comment faire. L’algorithme ne s’en sort pas autant que je le voudrais…

Heureusement, on vient à mon secours. Mes deux amis, qui s’y connaissent bien en code, me soufflent une idée qui va tout changer : l’interaction et la manière dont Vinomiam recommande des vins.

Il fallait prendre le problème plus en amont. Et ça… ça va être génial.

Il est vivant ! Il est vivant !

La qualité des réponses est plus que correcte : plus d’erreurs, une interface au poil, une responsivité parfaite sur téléphone… Rien à redire. Je suis arrivé au bout de l’idée principale : vous créer un Sommelier Virtuel — une IA, pour les plus techniques — capable de vous aider à trouver vos accords mets et vins, de manière simple et efficace.

Vous n’avez qu’à lui poser une question toute simple, du genre :
« Je voudrais un vin pour une raclette »
Et là… la magie opère, dès maintenant.
Abracadabra : manger et boire, tu pourras.

Mais il ne répond pas qu’à ça. Vous pouvez évidemment lui demander :
« Je voudrais faire un cadeau à un ami, un lot de six belles bouteilles pour un adorateur de vin, il a tendance à les garder en cave » — il vous répondra.

Pareillement, si vous voulez savoir combien de bouteilles il vous faudra pour un repas avec 30 convives, pour des cousinades, un grand barbecue, un mariage, un anniversaire… il saura vous répondre convenablement.

Vous pouvez aussi lui préciser que vous souhaitez un vin un peu plus cher — ou, au contraire, un peu moins cher. Et il y mettra autant de cœur que moi, j’ai pu en mettre pendant mes années de caviste, à vous conseiller, à vous orienter selon vos goûts et vos choix.

Le mieux reste encore de l’essayer pour l’adopter :

Dans le cas présent, je vous laisse l’essayer en cliquant sur le gros bouton ci-dessous, pour y accéder directement depuis votre navigateur web — que ce soit sur ordinateur, tablette ou smartphone.

Je reviendrai vers vous d’ici quelques semaines pour vous annoncer la validation de l’application sur vos outils de téléchargement mobile (Play Store et App Store), afin que vous puissiez l’installer directement sur votre téléphone.

À très bientôt… et en espérant qu’elle vous plaise autant que j’ai aimé la créer !

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